About Me
« Si ma musique ne m’évoque pas d’images, si elle ne me met pas immédiatement dans un climat, un état second ou une ambiance particulière, alors il y a peu de chance qu’elle produise un effet sur quelqu’un d’autre. C’est donc cela que je recherche en priorité avant tout quand je compose, cette intimité musicale, cette source vraie, qui ne fait pas semblant. » (F.W.)
Après de nombreuses années à officier dans des groupes de rock et d’électro pop en tant que chanteur, parolier ou encore multi-instrumentiste, Frank Woodbridge se consacre désormais à la composition : musiques de scène, musique pour l’image, documentaire, fiction, jeu TV, librairies musicales, habillage sonore.
Dans tous ses projets, une forte singularité et une démarche artistique sincère lui permettent de créer une musique à la fois onirique et urbaine, libératrice, porteuse et introspective, qui fait à coup sûr voyager.
Loin de la précision des attentes de ces univers de commandes, il travaille actuellement sur un projet tout personnel, hors format et libérateur : une série de cinq mini-LP de 7 titres instrumentaux chacun, dont le premier “L’Eté Revient Toujours”, sortira le 16 Novembre 2018. Les titres évoquent la poésie de leur auteur et précisent l’angle onirique de ce projet : Mirage Translucide, Encore Encore, Jardintrospection #3, Rêve Tokyoïte, Vertige Froid, La Femme Soleil, L’Impossible.
En véritable créateur de climats musicaux émotionnels hors pesanteur, il nous livre ainsi de petits haïkus électroniques emplis d’une poésie toute personnelle. Le format n’a plus d’importance, ici se joue une histoire parallèle et intime qui est l’expression d’émotions primaires, un peu comme une écriture automatique. La seule exigence est de ne pas se plier à une volonté d’efficacité qui pourrait nuire à la créativité pure. Expérimentations et lâcher prise à la recherche de l’épure. C’est également un terrain de jeu et un moment de vie, de bascule, quand un chanteur trouve sa voie en taisant sa voix.
Comme le dit Joan Miró : « Le surréalisme m’a permis de dépasser de loin la recherche plastique, il m’a mené au coeur de la poésie, au coeur de la joie : joie de découvrir ce que je fais après l’avoir fait, de sentir gonfler en moi, à mesure que je peins un tableau, le sens et le titre de ce tableau ». ( « Miró au coeur de la joie » par Pierre Boucier, 1968)